L’Ambassade des États-Unis à Madagascar et aux Comores se joint à l’Agence pour la Protection de l’Environnement (EPA), à l’Association Nationale Océanique et Atmosphérique, aux Centres de Contrôle et de Prévention des Maladies, au Service des Forêts, et aux ambassades américaines à travers le monde pour célébrer la 15ème semaine annuelle de sensibilisation à la qualité de l’air du 3 au 7 Mai sous le thème « Air sain – Important pour tous ».
La qualité de l’air est cruciale car la pollution de l’air constitue une menace importante et croissante pour la santé humaine au niveau mondial. D’après l’OMS, 9 personnes sur 10 dans le monde respirent un air qui contient des niveaux élevés de polluants. En fait, environ 7 millions de personnes meurent chaque année des suites d’une exposition à la pollution de l’air – et 4,2 millions de ces décès sont dus à la pollution de l’air extérieur.
La pollution de l’air se produit lorsque des substances nocives sont libérées dans l’atmosphère terrestre à partir de sources telles que les usines industrielles et les usines de production d’énergie, les véhicules à moteur, les activités de cuisson, les feux de brousse, les feux de forêt, la poussière et les décharges d’ordures ou sites de déchets. Une mauvaise qualité de l’air peut avoir des effets négatifs sur la santé humaine, les économies et l’environnement.
L’Ambassade des États-Unis, situé dans le quartier d’Andranomena à Antananarivo, utilise un moniteur de qualité de l’air dans son enceinte pour mesurer les particules PM 2,5 – ce sont les particules de moins de 2,5 micromètres de diamètre – comme une indication de la qualité de l’air. Souvent appelées particules « fines, » les particules PM 2,5 sont considérées comme présentant les plus grands risques pour la santé des populations sensibles, notamment les personnes souffrant de maladies cardiaques ou pulmonaires, les enfants et les personnes âgées, car elles sont suffisamment petites pour directement entrer dans les poumons et la circulation sanguine.
L’Agence pour la Protection de l’Environnement a mis au point une formule permettant de convertir les mesures de particules PM 2,5 en une valeur d’indice de qualité de l’air (IQA) qui peut aider à informer sur les décisions relatives à la santé. Par exemple, un IQA de 50 représente une bonne qualité de l’air avec peu de risques pour la santé publique, tandis qu’un IQA de plus de 300 indique une qualité de l’air dangereuse.
Les relevés quotidiens de l’IQA pour le quartier d’Andranomena à Antananarivo sont disponibles sur le site web de l’ambassade [https://mg.usembassy.gov/embassy-consulate/embassy/air-quality-monitor] ainsi que sur un compte Twitter dédié à l’IQA [https://twitter.com/AntananarivoAir]. Plus de données provenant du moniteur de qualité de l’air de l’ambassade sont également disponibles sur le site AirNow de l’EPA [https://www.airnow.gov/international/us-embassies-and consulates/#Madagascar$Antananarivo] le même site que l’EPA utilise pour afficher les données sur la qualité de l’air aux États-Unis.
Dans un esprit de collaboration scientifique, l’Ambassade des États-Unis est fière de partager ces données avec les scientifiques, les hauts responsables au sein du gouvernement de Madagascar et les citoyens malgaches. Les États-Unis sont un leader mondial dans le domaine de la politique, de la science et de la technologie relatives à la qualité de l’air. Un élément essentiel du succès des États-Unis spécifiquement dans la réduction de la pollution de l’air a été les efforts constants, transparents et fiables du gouvernement en matière de surveillance de la qualité de l’air.