30 mai 2023
Radisson Blu Hotel, Antananarivo
Bonjour et bienvenue à la conférence “One Country, One Day” sur le thème “accroître les échanges commerciaux et les investissements entre les États-Unis et Madagascar”.
Il est temps maintenant de réfléchir à des manières créatives de stimuler la croissance économique et le développement, non seulement pour Madagascar, mais aussi pour les États-Unis.
Je tiens à remercier le ministère des affaires étrangères de s’être associé à l’ambassade des États-Unis pour cet événement.
Je voudrais également remercier les conférenciers experts et les modérateurs pour le temps qu’ils nous consacrent aujourd’hui, ainsi que toutes les personnes ici présentes de s’être joints à nous pour débattre de ce sujet important.
Les États-Unis s’engagent à accompagner Madagascar à développer son économie d’une manière durable, ouverte aux investissements américains et bénéfique pour le peuple malgache.
Le gouvernement américain est le plus grand donateur bilatéral de Madagascar dans le secteur de la santé et le plus grand fournisseur d’aide d’urgence et d’aide au développement dans le sud et le sud-est de Madagascar.
L’aide américaine au développement soutient également la protection de l’environnement, le développement durable et les moyens de subsistance durables. Par ailleurs, elle soutient les échanges entre les peuples, les réformes de gouvernance et l’éducation primaire.
Cette aide étrangère n’est qu’un aspect de nos relations avec Madagascar. Nous entretenons également des relations commerciales importantes et grandissantes.
Les États-Unis sont le deuxième partenaire commercial de Madagascar après la France.
L’année dernière, pour la première fois, les échanges commerciaux entre nos deux pays ont atteint près d’un milliard de dollars.
Plus important encore, Madagascar est devenu le quatrième exportateur non pétrolier vers les États-Unis parmi les pays africains, grâce à la loi sur la croissance et les opportunités en Afrique (AGOA).
Les Etats-Unis sont le plus grand marché pour deux des principaux produits d’exportation de Madagascar: les textiles et la vanille. Ces exportations entrent aux États-Unis en franchise de droits grâce à l’AGOA.
Cependant, nos échanges commerciaux se trouvent aujourd’hui à la croisée des chemins, au moment où le Congrès américain envisage de renouveler l’AGOA en 2025 et où les entreprises américaines continuent à être confrontées à un climat d’investissement difficile à Madagascar.
Madagascar doit saisir cette opportunité pour améliorer la compétitivité de son économie, que l’AGOA soit reconduite ou non en 2025.
Pour relever ce défi, j’ai le plaisir d’annoncer que les États-Unis, par l’intermédiaire de l’Agence américaine pour le développement international (USAID), ont aidé Madagascar à élaborer une stratégie nationale AGOA pour 2022-2025, que nous lançons ici aujourd’hui.
Cette stratégie contient des recommandations concernant la gouvernance, les infrastructures et le climat des affaires pour tous les secteurs, et pas uniquement pour ceux qui bénéficient de l’AGOA.
Une fois mise en œuvre, cette stratégie permettra de répondre à certaines des préoccupations exprimées par les entreprises américaines opérant à Madagascar, telles que l’imprévisibilité des régimes fiscaux et réglementaires.
Dans ce contexte, permettez-moi de présenter les panels d’aujourd’hui.
Notre premier panel aujourd’hui, modéré par le Ministère des Affaires Etrangères, avec des intervenants du Ministère de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation, de l’USAID et de la Société Financière Internationale (SFI), discutera de l’impact de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale AGOA de Madagascar.
Les États-Unis partagent également l’objectif d’accroître les investissements étrangers à Madagascar, conformément au Plan d’Emergence du gouvernement.
Comparés à nos solides relations commerciales, les investissements privés des entreprises américaines restent limités à Madagascar.
Pourtant, ces dernières années, ce sont les investissements du secteur privé qui contribuent le plus au financement du développement dans le monde.
Cette source de financement du développement en croissance rapide – parfois soutenue par l’aide officielle des donateurs, telle que les garanties souveraines et autres extensions de crédit – contraste avec l’aide traditionnelle des donateurs, qui n’a pas augmenté depuis de nombreuses années.
C’est pour cette raison que notre deuxième panel d’aujourd’hui, animé par la Chambre de Commerce Américaine à Madagascar, explorera la manière dont Madagascar et les États-Unis pourraient accroître leurs échanges commerciaux et leurs investissements.
Après le déjeuner, nous reviendrons avec une table ronde animée par le responsable économique de l’ambassade des États-Unis, Paul Colombini, qui expliquera comment le gouvernement des États-Unis développe les échanges commerciaux et l’investissement avec Madagascar.
Je suis fier d’annoncer que la Development Finance Corporation (DFC), le Foreign Commercial Service et le Southern Africa Buy-in Program de l’USAID ont tous envoyé des représentants ici aujourd’hui pour présenter leurs programmes de promotion des échanges commerciaux et de l’investissement à Madagascar.
Enfin, je voudrais remercier le Ministère de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation qui a organisé et animé notre dernier panel aujourd’hui. Ce panel explorera quatre secteurs prioritaires pour le commerce et l’investissement américains dans la nouvelle stratégie nationale de l’AGOA à Madagascar: les textiles, l’artisanat, les produits alimentaires spécialisés et les huiles essentielles.
Cette journée de discussions sera bien remplie.
Je vous souhaite une journée productive et je me réjouis de vous revoir à la cérémonie de clôture cet après-midi.
Je vous remercie de votre attention.