Le Gouvernement américain accorde 2 million de dollars de subventions pour lutter contre le trafic d’espèces sauvages et l’exploitation forestière illégale à Madagascar
Le Bureau des Affaires Internationales de Stupéfiants et d’Application de la Loi (INL) du Département d’État américain a accordé deux subventions d’un million de dollars de chaque pour financer des projets de lutte contre le trafic d’espèces sauvages et l’exploitation forestière illégale à Madagascar. L’Ambassade des Etats-Unis a annoncé l’octroi de ces subventions le 17 février dernier au cours d’une cérémonie organisée à Maroantsetra en présence du Directeur Général de l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID) Madagascar John Dunlop, du Directeur de l’Unité de Lutte contre la Corruption du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable Elutin Razafiarison, et du Coordonnateur Général de l’Organe de Coordination des Actions Stratégiques pour la Diplomatie Verte et des Organismes Rattachés Herintsitohaina Razakamanarivo.
« Le trafic d’espèces sauvage et l’exploitation forestière illégale sont des crimes transnationaux brassant des milliards de dollars en pillant la biodiversité unique de Madagascar et l’avenir durable de la population Malgache, » selon le Directeur Général de l’USAID Madagascar John Dunlop. « A travers ces subventions, le gouvernement des Etats-Unis travaille avec le gouvernement de Madagascar et le peuple Malagasy comme des ‘mpirahalahy mianala’ pour protéger les espèces rares et endémiques de Madagascar et pour réduire la possibilité pour les groupes criminels de profiter des trafics illégaux, » a-t-il ajouté.
L’INL a accordé l’une de ces subventions au Wildlife Conservation Society et le Center for Advanced Defense Studies pour renforcer l’application de la loi et de la justice afin de protéger les espèces rares et menacées de bois durs du Nord-Est de Madagascar et d’améliorer la coopération avec les partenaires internationaux. TRAFFIC et Durrel ont gagné la deuxième subvention pour soutenir leurs travails pour la réduction des trafics de tortues, de lémuriens, et d’autres espèces en danger à Madagascar. Les deux projets dureront deux ans et font partie d’un effort plus large du gouvernement américain pour lutter contre les trafics sous la loi Eliminate, Neutralize, and Disrupt (END) Wildlife Trafficking Act.
Le trafic d’espèces sauvages reste un crime transnational sérieux qui menace la sécurité, la croissance économique, l’Etat de Droit, l’effort continu de conservations, ainsi que la santé humaine. Les Etats-Unis, travaillant en partenariat avec le secteur privé, les communautés locales et les ONGs, ont ouvert la voie pour que les gouvernements et les parties prenantes à tous les niveaux s’engagent à prendre des actions urgentes contre le trafic d’espèces sauvages.
A Madagascar, le gouvernement américain a consacré plus de 55 millions de dollars depuis 2013 pour promouvoir la durabilité, améliorer les sources de revenu, consolider la gouvernance des ressources naturelles, renforcer les actions pour stopper le trafic international d’espèces sauvages, et protéger des milliers d’hectares de forêts des exploitations illégales et insoutenables.
Nous travaillons côte à côte avec le gouvernement de Madagascar et la population Malgache, comme des ‘mpirahalahy mianala’, pour protéger les ressources naturelles et la biodiversité du pays contre les pratiques illégales et insoutenables qui menacent le patrimoine environnemental et l’avenir économique.